LA CHIMIE ET LA VOILE

La chimie étant à la base de la matière, elle est présente partout. Sans elle, la voile n’existerait pas ou dû moins pas de façon aussi performante. En effet des chercheurs essaient chaque jour de gagner quelques centièmes de seconde au chronomètre grâce à de nouveaux matériaux et de nouveaux concepts.



Le principal élément d’un bateau est sa coque. Historiquement, la coque des bateaux était uniquement construite en bois, matériau peu résistant. Grâce à la chimie, la construction des coques à pu voir le jour à travers des matériaux à contraintes différentes : l’acier et l’aluminium pour leur résistance, le cupronickel pour sa résistance à la corrosion et son effet anti-salissures, le ferrociment pour sa facilité à être mis en forme, ainsi que les matériaux composites pour leur légèreté… En effet les coques doivent allier étanchéité, résistance, légèreté et profil hydrodynamique. Cependant il ne faut pas oublier l’utilisation de revêtements surfaciques, appelés anti-fooling. Ces peintures empêchent aux organismes marins de se fixer et de proliférer sur les coques. L’industrie chimique doit donc trouver des revêtements qui satisfont ces conditions tout en respectant l’environnement.



Cependant il ne faut pas oublier l’élément moteur du bateau : la voile. Les trois voiles qui constituent un voilier n’ont pas la même fonction, elles possèdent donc des propriétés qui leurs sont propres. En effet elles doivent être pour certaines rigides et pour d’autres plus légères. Elles possèdent néanmoins quelques caractéristiques en commun comme leur résistance aux pressions du vent mais aussi à l’attaque du milieu marin. Non polluante, la navigation à bord d’un voilier est respectueuse de l’environnement.



La grand voile et le génois sont constitués de bandes de tissus appelées laizes, conçues de manière à répartir l’effort et à optimiser la force du vent. Pour cela, on fait varier le grammage des laizes, et l’on positionne le creux de la voile formé par le vent de façon à optimiser un maximum la vitesse. Pour être rigide et résistante à la traction, ces deux voiles peuvent être tissées en fibres de Kevlar. Ce matériau présente un bon comportement chimique vis-à-vis des carburants mais une mauvaise résistance aux UV.



Le spinnaker (ou spi) est une voile légère et fragile, mais qui conserve une résistance importante. Elle est donc le plus souvent tissée en fil de nylon. Situé à l’avant du bateau, le spi est destiné à le faire avancer plus vite en vent arrière mais reste difficile à manœuvrer.

Les deux voiliers « So What » et « St Jeanna » nous auront donc permis à nous petits chimistes, de vivre des moments inoubliables en mer. Nous avons ainsi pu découvrir les joies de la navigation à travers cette 40ème course croisière de l’EDHEC.





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